Saison Vendangereuse

Vendanger ne previent pas. Vendanger no previene. Vendanger apparaît. Vendanger aparece.
Salud, Salut

Vendanger toma parte del comienzo del Fin. Vendanger prend le parti du début de la Fin. 

Vendanger no viaja, migra. Vendanger ne voyage pas, il migre. Vendanger no tiene lengua, vendanger no tiene patria. Vendanger n’a pas de langue, vendanger n’a pas de patrie.

Esta harto de currar; y viene de empezar. Il en a marre de bosser; et il vient d’embaucher. No puede mas ni con el ruido de las maquinas, ni con el color de banderas, ni con el olor del dinero. Il n’en peut plus ni du bruit des machines, ni de la couleur des drapeaux, ni de l’odeur de l’argent.

Su vision apocaliptica empieza por el amanecer. Sa vision apocalyptique commence par l’aube.
Su utopia por el fuego. Son utopie par le feu.

Vendanger solo tiene pesadillas al despertar. Vendanger ha sido sulfatado. Y piensa beber su vino, todo el vino del mundo, hasta sus suenos mas profundos. Vendanger a seulement des cauchemards à son réveil. Vendanger s’est fait sulfater. Et il pense boire son vin, tout le vin du monde, jusqu’à ses rêves les plus profonds.

Vendanger durme en un acampamento, o acampa en una okupa, en el asiento de atras de un coche, o en el maletero de un furgon…
Vendanger dort dans un campement, ou il campe dans un squat, sur les siège arrière d’une voiture, ou dans le coffre d’un fourgon…

Y suena con su Château ardiendo. Et il reve de son Château qui brule.
Et du vin qui coule.
Y del vino que fluye.

Vendanger s’est faît réveiller. Vendanger a sido despierto.
Por el dinero. Par l’argent. 
Y rompera todas las fronteras para volver vivo con el pillage.
Et il cassera toutes les frontières pour revenir vivant avec le pillage.

Y un vendanger nunca esta solo. Et un vendanger n’est jamais seul.

Car, Pues
Si el tiempo es dinero, nos deben una vida de esclavos
Si le temps de l’argent, ils nous doivent une vie d’esclaves

La jornada Internacional del ocio / La journée Internationale de l’oisivité

Pour ‘inaugurer’ la page après cette journée du 2 Mai, voici un briève texte traduit d’un journal du nord-ouest de la Peninsule Iberique sur la lutte de l’oisivité. Para ‘inaugurar’ la pagina despues de esta jornada del 2 de Mayo, aqui va un breve texto traducido de un periodico del noroeste de la Peninsula Iberica sobre la lucha del ocio.

A la memoria de los mineros ociosos de Gdansk.
A la memoire des mineurs oisifs de Gdansk.
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El 2 de Mayo

En 1896, los mineros de Dantzig (hoy Gdansk) , Polonia, se encontraban en huelga de brazos caidos. Mientras que la mayoria de los trabajadores paraba por la jornada laboral de ocho horas, estos mineros, reclamando una reduccion de la jornada a cinco horas, han marchado el 1 de Mayo para ocupar sus puestos de trabajo de forma ociosa por un tiempo indeterminado.

Aunque la ocupacion fue pacifica, los trabajadores han cercado con explosivos la boca de la mina para impedir la entrada de las fuerzas de la represion. En respuesta, le 2 de Mayo, las tropas del ejército han atacado con cañones el lugar, cuya entrada se ha derribado, provocando la muerte por asfixia de 67 mineros.

Ese mismo año, Paul Lafargue (autor del mitico panfleto “Derecho a la Pereza”), ha propuesto en el parlamento francés que aquel dia fuese recordado y declarado festivo oficial. Aun que la propuesta no haya prosperado, un grupo de disidientes de la Primera Internacional de los Trabajadores le ha mencionado de nuevo durante el intento de formacion de una Internacional Ociosa en la ciudad de Burdéos, Francia, en 1898. Esa reunion (regada con abundante Pernod y absenta, por el que se ha terminado disolviendo en plena euforia etilica), donde se ha redactado un documento llamado “Prolegomenos para una sociedad del ocio”, a propuesto, entre otras, una consigna diametralmente oposta a los discursos de todas las organizaciones de trabajadores de entonces:

“ A cada uno según sus necesidades, de cada uno según su voluntad ”

Y por mocion del delegado polaco Ren Kowalski, sobrevivente de la matanza de Danzig, fue llamado a que el 2 de Mayo fuese declarado “Dia Internacional del Ocio”

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Le 2 Mai

En 1896, les mineurs de Dantzig (Gdansk), Pologne, se trouvaient en grève et occupation de la mine. Cependant que la majorité des travailleurs arrêtaient leur travail pour la journée de huit heures, ces mineurs, réclamant la réduction de la journée à cinq heures, ont marché le premier Mai pour occuper leur post de travail de façon oisive pour un temps indéterminé.

Même si l’occupation était pacifique, les travailleurs ont assiégé la bouche de la mine avec des explosifs pour empêcher l’entrée des forces répressives. En réponse, le 2 mai, les troupes de l’armée ont attaqué le lieu au canon, l’entrée s’est écroulé, provocant la mort par asphyxie de 67 mineurs.

L’année même, Paul Lafargue (auteur du mythique pamphlet « Droit à la Paresse »), a proposé au parlement français que cette journée devienne célébrée et soit déclarée férié official. Même si la proposition n’a pas prospéré, un groupe de dissidents de la Première Internationale des Travailleurs, a mentionné a nouveau la date à l’occasion de l’essai de formation d’une Internationale Oisive à Bordeaux, en 1898. Cette réunion (arrosée au Pernod et à l’absinthe en abondance, pour lequel elle s’est finie dissolue en pleine euphorie éthylique), où a été rédigé un document nommé « Prolégomènes pour une société de l’oisiveté », a proposé, parmi d’autres, un mot d’ordre diamétralement opposée aux discours de toutes les organisations de travailleurs d’alors :

« A chacun selon ses besoins, de chacun selon sa volonté »

Et pour motion du délégué polonais Ren Kowalsky, survivant de la boucherie de Danzig, a été appelé pour que le 2 mai soit déclaré « Jour International de l’Oisivité ».

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Anonimo,
aparecido em 
Abordaxe n°8, buletim informativo anarquista
Galiza, Maio 2016