Rompiendo la linea – conflictualidad en las viñas / Brisant le rang – conflictualité aux vignes. Cpt I

[CAS]
Casi un año después del bloqueo de la Rocade, organisado de manera – casi – informal, al motivo de la inauguracion de la Citè du Vin [enorme edificio-museo/restaurante de lujo al precio de 80 millones, todo dedicado a los vinos de Burdeos, con una entrada por 20 duros] y de consecuente venida de François Hollande [a la epoca presidente de la republica] durante los momentos de agitacion contra la nueva Ley Laboral, publicamos aqui en linea por la primera vez traducido en francés y en soporte virtual, el llamado a la huelga salvage que a empezado a circular 3 dias antes de esta jornada.
Contextualizacion por Vendanger à la segunda mitad del articulo – JUEVES.

LLAMADO A HUELGA SALVAGE EN LOS VIÑEDOS DE BURDEOS
31 de Mayo [2016]

Concentración unitaria frente a la Cité du Vin – Bassins a Flot

Contra la explotación de la juventud migrante y autóctona
Contra la represión policial a estas mismas juventudes
Por el boicot, ocupación y demolición de la Cité du Vin

Desde el 9 de Marzo, se esta viviendo un movimiento de evolución insurreccional en toda la superficie del Estado Francés.
Todo se ha activado al momento de la presentación del proyecto de Ley “TRABAJA!” Loi “Travaille!”/Loi el-Kohmri, por el ejecutivo Socialista en el Poder.
Pero la tensión social era ya insoportable, desde que Macron, gran industrial, fue promovido a Ministro de la Economía y todxs eran obligadxs a ser Charlie y la Policia, Héroes del Año 2015.
Hoy día la sola realidad es que las calles gritan
“TOUT LE MONDE DÉTESTE LA POLICE”

El movimiento fue lanzado por la respuesta de la juventud a varios llamados en youtube a protestar y bloquear la economía. Los sindicatos, desde el inicio, vinieron a remolque, intentaron varias maniobras para ultrapasar nuestras pancartas, pero fueron rechazados al culo de la mani’ a cada intento. Ahora, bloqueos de refinerías, de centrales nucleares, de almacenes y de la red de transportes colapsan el flujo de mercancías de la gran potencia europea y combaten la Ley.

La juventud migrada de los pueblos del sur no puede continuar estando ajena de todo este movimiento – pues en nosotrxs se ejerce la explotación más feroz y desvergonzada, y en nosotrxs reside la fuerza de trabajo, que sustraída a la economía y añadida a la fuerza del bloqueo económico, nos permitirá a todxs una vida mágica.
No hagamos el papel de sindicato amarillo, pues solamente pagaremos con nuestro respecto y con horas extra no remuneradas (la ley “trabaja!” prevé el fin de las 35h y la menor remuneración de las horas extra).

A la juventud de los barrios e institutos de Francia se le ha agotado la paciencia.
Llevan a cabo manifestaciones que van mas allá que la simple reivindicación de la retirada de la Ley: transbordando los sindicatos, luchan por la disolución de la BAC (secreta de la Policia Nacional), por el desarmamiento de los antidisturbios (en los primeros días de Marzo fueron encomendadas millones de municiones para las nuevas peloteras de goma LBD40 y granadas de dispersión distribuidas y testadas por los estados de Magreb y Medio Oriente durante la Primavera Árabe).
Saquean las superficies comerciales, cierran a piedrazos sus celdas de la Educación – Se Insurgen.
Luchan contra la Ley. Luchan contra el Trabajo.
Pretenden poder disfrutar del Placer, dando el espacio a su Actividad deseada.
Luchan, no para que el vaso transborde, pero para que se rompa definitivamente.
Luchan por la Libertad. La suya, La nuestra, La de Todxs Nosotrxs.

Juntemo-nos al combate.

31 de Mayo, el Títere de la Republica François Hollande vendrá inaugurar la Cité du Vin: fruto de los Sulfatos, fruto de la ganancia de la burguesía burdelesa, fruto de su vendimia de nuestra explotación desvergonzada. Estas son nuestras armas:

  BLOQUEO      RESISTENCIA      SABOTAGE         VIDA MAGICA

 


[FR]

Presque un an après le blocage de la Rocade, organisé de manière – quasi – informelle, à la raison de l’inauguration de la Citè du Vin et de la venue de François Hollande pendant les moments d’agitation contre la Loi Travail, nous mettons ici en ligne pour la première fois traduit et en support virtuel, l’appel à la grève sauvage qu’à tourné trois jours avant cette journée.
Mise en contexte par Vendanger à la deuxième moitié de l’article.

Appel à la grève sauvage sur les vignes bordelaises – 31 Mai [2016]
Rassemblement unitaire devant la Citè du Vin – Bassins à Flot

Contre l’exploitation de la jeunesse migrante et autochtone
Contre la répression policière à ces mêmes jeunesses
Pour le boycott, occupation et démolition de la Citè du Vin

Depuis le 9 Mars, a lieu un mouvement d’évolution insurrectionnelle en tout le territoire de l’État Français.
Tout s’est activé au moment de la présentation du projet de la Loi “TRAVAILLE!” par l’exécutif Socialiste au Pouvoir.
Mais la tension sociale était déjà insupportable, depuis que Macron, grand industriel, à était promu au Ministère de l’Économie et tous et toutes étaient obligé.e.s d’être Charlie et la Police, héros de l’année 2015.
Aujourd’hui, la seule réalité est celle des rues qui crient
                                               “TOUT LE MONDE DÉTESTE LA POLICE”

Ce mouvement à était lancé par la réponse de la jeunesse à plusieurs appels sans aucune orga en particulier à contester et bloquer l’économie. Les syndicats, depuis le début, sont venus à la remorque, ont essayé plusieurs manœuvres pour dépasser nos banderoles, mais ont étaient relégués au cul de manif à chaque fois. Maintenant, blocages de raffineries, centrales nucléaires, dépôts et le réseau de transports collapsent le flux de marchandises de la grand puissance européenne, et combattent la Loi.

La jeunesse migré des peuples du sud ne peut plus être à part de tout ce mouvement – car sur nous est exercée l’exploitation la plus féroce et éhontée, et en nous réside la force de travail, que soustraite à l’économie et additionnée à la force de blocage économique, nous permettra à tous et toutes une vie magique.
Ne soutenons plus un rôle digne d’un syndicat jaune, car seulement on sera payés avec notre respect et des heures extra sous-rémunérées (la Loi “travaille” prépare la fin des 35h et prévoit la baisse brutale de la rémunération des heures extra).

Pour la jeunesse des cités et lycées de France la patience s’est épuisée.
Ils font des manifestations qui vont au-delà de la simple revendication du retrait de la Loi: en débordant les syndicats, ils luttent pour la dissolution de la BAC, pour le désarmement des corps anti-émeutes (dans les jours antécédents les premières manifestations de Mars ont était commandées de millions de munitions pour les nouveaux flashballs LBD40 y grenades de dispersion distribuées et testées par les États du Maghreb y Moyen-Orient pendant le Printemps Arabe).
Ils mettent à sac les surfaces commerciales, ferment à la caillasse ses cages de l’Éducation – S’insurgent.
Luttent contre la Loi. Luttent contre le Travail.
Ils et elles prétendent pouvoir prendre de la Joie, en donnant l’espace à son Activité désirée.
Luttent, non pour que le verre déborde, mais pour qu’il se brise une fois pour toutes.
Luttent pour la Liberté. La sienne, La Notre, Celle de Nous Tous.

REJOIGNONS LE COMBAT

Le 31 Mai, le fantoche de la République François Hollande viendra inaugurer la Cité du Vin: fruit des sulfates, fruit de l’avarice de la bourgeoisie bordelaise, fruit de la vendange de notre exploitation éhontée. Voici nos armes:

BLOCAGE    RÉSISTANCE    SABOTAGE     VIE MAGIQUE

Mise en contexte

Parti de quelques maisons occupées par des saisonniers dans les alentours de Bordeaux, distribué et répandu bouche-à-oreille sur des squats et campements sauvages dans les zones industro-viticoles de Pessac-Léognan, Libournais et autour de Langon, un appel à grève sauvage a donné place à des discussions informelles et décentralisées un peu partout dans ces zones.

Du coup, ça parlé des formes d’affronter un tel insulte à la condition sous-ouvrière des gens qui bossent les champs des raisins d’Or, tellement l’inauguration de la Citè du Vin était dégueulasse (en plus ils se sont oubliés de nous inviter*), tellement on se fait descendre au niveau d’une grappe quand on se fait remballer chez nous (ou chez une tente humide) après deux heures de travail, ou après qu’un bâtard en costard préfère d’appeler les machines car on se plaigne trop, ou même des cars remplis de misérables prêts à tout faire pour avoir 30 balles pour une demi-journée de traître. On comprend que ces foutus pieds-de-vigne valent plus que nous quand on sait qu’on ne bourra jamais le vin qu’on produit – sauf si volé -, qu’une hectare de vigne vaut plus que tout ce qu’on aura pendant toute notre vie – sauf si cramée -, qu’une bouteille peut valoir plus chère que toute notre vendange, même à la tâche en travaillant comme des dingues pour avoir un peu plus avec quoi rentrer au bled, au coût d’un morceau de nos lombaires. On le sait quand une tradition festive des vendanges, la bataille de grappes, est interdite sous la menace de se faire virer, car “c’est nos thunes que tu jettes la”.

Donc, les tags autour des châteaux, occupations et attaques n’ont pas tardé à se reproduire et répandre dans l’été sur les zones rurales, faute d’une compréhensible manque d’envie de se présenter sur un rassemblement cadenassé Place de la Bourse, faute d’avoir la connaissance sur le RDV à Pont-de-la-Maye, faute de la haine envers le monde qu’essaye de nous posséder par la misère infligée en continu. De même, plusieurs jeunes saisonniers ont pris partie au blocage, et plusieurs groupes ne se sont simplement pas présentés au travail.
Ce n’est pas la question de que les gens bossant les vignes se sont politisées, non, la plupart pas plus qu’elles l’étaient déjà la d’où elles sont venues.
En fait, la question de l’agitation dans les champs est celle de la tension sociale existante déjà arrivée au plus-bas de l’échelle ouvrière-agricole de la France, parmi les premières rouages de la productivité industrielle non-mechanisée, le pion de chantier.
En tout cas, l’importance donnée à ces questions par une grande partie des révolutionnaires français est en théorie et en pratique nulle et même méprisante, préférant s’accrocher soit dans des analyses pré-mâchées d’un post-ouvrièrisme marxiste dépendant d’une ré-radicalisation de la CGT, soit dans un post-modernisme qui la plupart des fois répond avec un sourire cynique à ces questions, tous les deux toujours en attente de quelqu’un ou quelques uns qui se pètent les dents en essayant de briser ses chaînes, pour une fois en plus dans l’histoire se présenter comme le(s) seule(s) avant-garde(s) organisée(s) pour diriger le(s) futur(s) soulèvement(s).
En conséquence, maintenant, tout dépend des discussions dans les campements, dans les maisons, et de surtout des relais des moments déclencheurs d’une possible explosion, pour que sa se répande comme de la foudre autour de la ville, et pour que ces histoires puissent passer de saison en saison, pour s’affiner et exister en tant qu’une façon rurale de contre-productivité industrielle, de conflictualité sociale, d’élan révolutionnaire.

Du coup, pour ne pas se tromper dans des fausses intentions, dans cette perspective voulue informelle et anti-politique, l’organisation à l’état d’une insurrection – dans l’intérêt de celles de ceux qu’étaient et qui sont à ce stade-là ingouvernables, et qui, dorénavant, voudront être libres – ne réside pas dans une force pré-existante, constituée autour d’intérêts et rites particuliers, sinon dans une tension qui ne peut plus rentrer dans sa case, et qui dans les moments et rencontres opportuns, par soi-même démoli ce qui l’est superflu et maîtrisant, et bâti ce qui est nécessaire et émancipatoire, la ou c’est voulue, quand c’est voulu, par qui l’est voulu.

Mais bon, entretemps il faudra que la Rocade devienne une voie cyclable.
Et que la Citè du Vin devienne un énorme cubis de vin à libre-service.
Ou un énorme verre cassé, jeté dans la Garonne.

Bon, en réalité, un an après, la Cité du Vin continue d’ouvrir ses portes, entre tags de mots-d’ordre contre le Travail et des blazes de jeunes de citè. Ou pas.
Entretemps, le siège se forme autour des Métropoles militarisées. Les bourgeois se retranchent derrière les remparts de Châteaux, Boulevards, résidences privées. Vigiles, flics et militaires courent partout pour assurer que les barbares ne prennent pas la ville d’assaut, d’un jour au lendemain… des centaines d’années de travaille esclave seraient bousillées en quelques minutes, des vins gardés dans des caves pendant des dizaines d’années seraient coulées dans des gorges impures… surement la fin de la Civilisation, quoi.

Comme des vandales pour un Empire Romain,
l’anti-fRance n’est plus un bouc-émissaire, mais devient une réalité antagoniste à celle que nous est couramment imposée, jour par jour, heure par heure.
Une réalité qui est inné de nos désirs, en passant par le renversement de l’éxistant.

*LISTE DES INVITES (dont pas nous):
http://www.laciteduvin.com/fr/retour-sur-linauguration-de-la-cite-du-vin

Saison Vendangereuse

Vendanger ne previent pas. Vendanger no previene. Vendanger apparaît. Vendanger aparece.
Salud, Salut

Vendanger toma parte del comienzo del Fin. Vendanger prend le parti du début de la Fin. 

Vendanger no viaja, migra. Vendanger ne voyage pas, il migre. Vendanger no tiene lengua, vendanger no tiene patria. Vendanger n’a pas de langue, vendanger n’a pas de patrie.

Esta harto de currar; y viene de empezar. Il en a marre de bosser; et il vient d’embaucher. No puede mas ni con el ruido de las maquinas, ni con el color de banderas, ni con el olor del dinero. Il n’en peut plus ni du bruit des machines, ni de la couleur des drapeaux, ni de l’odeur de l’argent.

Su vision apocaliptica empieza por el amanecer. Sa vision apocalyptique commence par l’aube.
Su utopia por el fuego. Son utopie par le feu.

Vendanger solo tiene pesadillas al despertar. Vendanger ha sido sulfatado. Y piensa beber su vino, todo el vino del mundo, hasta sus suenos mas profundos. Vendanger a seulement des cauchemards à son réveil. Vendanger s’est fait sulfater. Et il pense boire son vin, tout le vin du monde, jusqu’à ses rêves les plus profonds.

Vendanger durme en un acampamento, o acampa en una okupa, en el asiento de atras de un coche, o en el maletero de un furgon…
Vendanger dort dans un campement, ou il campe dans un squat, sur les siège arrière d’une voiture, ou dans le coffre d’un fourgon…

Y suena con su Château ardiendo. Et il reve de son Château qui brule.
Et du vin qui coule.
Y del vino que fluye.

Vendanger s’est faît réveiller. Vendanger a sido despierto.
Por el dinero. Par l’argent. 
Y rompera todas las fronteras para volver vivo con el pillage.
Et il cassera toutes les frontières pour revenir vivant avec le pillage.

Y un vendanger nunca esta solo. Et un vendanger n’est jamais seul.

Car, Pues
Si el tiempo es dinero, nos deben una vida de esclavos
Si le temps de l’argent, ils nous doivent une vie d’esclaves